vendredi 6 janvier 2017

Harar trip #1: Déambulations dans la cité mythique



Arrivée en Ethiopie, ce n’est pas Lalibela mais Harar que je voulais voir en premier. Quatrième ville sainte de l’Islam, la cité musulmane, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, m’attirait comme jadis Tombouctou. Pas de rationalité à cette attirance certainement enflammée par la mémoire de Rimbaud qui ne mena pourtant pas dans ces lieux la vie exaltée d’un poète mais celle d’un explorateur-marchand redoutable jusqu’à la gangrène de sa jambe. Et puis il y avait mention que la cité fut au XVIIème siècle le centre d’un émirat indépendant et qu’il y avait des murailles de 4 mètres de haut encore intactes, j’ai immédiatement repensé à Kano.

 Curieusement peu de touristes s’y arrêtent, preuve que l’Ethiopie regorge de sites plus attractifs (Gondar et Lalibela, les montagnes du Simien, la vallée de l’Oromo, la dépression du Danakil, etc.). Localisée à l’Est du pays, coincée entre la grande plaine désertique des Afars au Nord et la plaine des somalis au Sud, Harar (et avec elle ses murailles, ses mosquées, ses sanctuaires, ses ruelles et maisons traditionnelles peintes de couleurs vives) dégage pourtant quelque chose d’unique pour peu que l’on pose sur la culture islamique un regard curieux et bienveillant.


la maison 'Rimbaud', plus probablement celle de son marchand






 


 


 

 


 











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