Arrivée
en Ethiopie, ce n’est pas Lalibela mais Harar que je voulais voir en premier. Quatrième
ville sainte de l’Islam, la cité musulmane, classée au patrimoine mondial de l’humanité
par l’UNESCO, m’attirait comme jadis Tombouctou. Pas de rationalité à cette
attirance certainement enflammée par la mémoire de Rimbaud qui ne mena pourtant
pas dans ces lieux la vie exaltée d’un poète mais celle d’un explorateur-marchand
redoutable jusqu’à la gangrène de sa jambe. Et puis il y avait mention que la
cité fut au XVIIème siècle le centre d’un émirat indépendant et qu’il y avait
des murailles de 4 mètres de haut encore intactes, j’ai immédiatement repensé à
Kano.
la maison 'Rimbaud', plus probablement celle de son marchand |
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