dimanche 19 mars 2017

Seychelles-Île de la Digue-Best of

 
Vue de l'ile de Praslin de la Digue
  Quelques photos de la semaine écoulée sur l’archipel des Seychelles ou nous avions élu domicile sur l’île de la Digue encore protégée de la circulation des véhicules à moteur. Anse fourmis, grande anse, anse sévère et anse source d’argent furent nos points de chute pour profiter du grand bleu. Inutile de vous dire que nous n’avons pas utilisé le quart des vêtements emportés dans nos valises !















 


 








 
 


 



 

 




 


 
 

 
 
 


 

 

 

 

vendredi 10 mars 2017

Trip to Lalibela #4: Le monastère de Nakuto Lab


En descendant à l’aéroport dernier arrêt pour découvrir le monastère de Nakuto Lab, construit dans une grotte dont l’humidité remplit au goutte à goutte une dizaine de vasques en pierre d’eau sainte précieusement recueillie comme à Lourdes. Nakuto Lab était le neveu du roi Lalibela et avait la particularité de prier allongé sur des couteaux comme en témoigne la fresque exposée à l’entrée de l’église (une fresque similaire mais qui date de l’an 600 après JC est conservée à l’intérieur de l’église). Le monastère dispose d’autres trésors comme ce livre enluminé très épais, des couronnes, des croix, des tambours et un système de cloches en pierre capable d’être entendues des villages situés dans le bas de la vallée.
















Trip to Lalibela #3: L’église de Yemrehanna Kristos et les sanctuaires du groupe Sud



Journée pleine sur site avec le matin une virée à plus de une heure trente de Lalibela pour découvrir l’église de Yemrehanna Kristos nichée au fond d’une grotte et l’après-midi la visite des sanctuaires du groupe Sud de la ville.

L’église Yemrehanna Kristos, plus ancienne que celles de Lalibela, se niche au fond d’une grotte de 40 mètres de profondeur. Bâtie avec des matériaux rapportés d’Egypte de Jérusalem et de Syrie, elle présente une façade bicolore de bois et de maçonnerie enduite et toutes ses ouvertures sont différentes. L’intérieur est richement décoré, fresques murales, bois sculptés, piliers surmontés de chapiteaux, bref un condensé de ce que l’on peut voir dans la région. Autre curiosité du lieu, les 1500 momies de pèlerins qui gisent au fond de la caverne, un peu poussiéreux mais intactes !






Traversée de paysages arides en cette fin de saison sèche, les paysans commencent à labourer leurs terres et creuser de petits bassinets pour récolter les eaux de pluie attendues pour juin ; les villageois en profitent pour rénover ou construire leur maison avec des armatures en bois d’eucalyptus qui seront recouvertes de torchis quand la pluie permettra de se mélanger à la terre sèche pour être appliquée sur les murs. Pas un véhicule croisé sur les une heure trente de trajet, seuls des engins de chantiers pour élargir ou aplanir la route qui sera bientôt goudronnée où construire un pont au-dessus d’une rivière complètement desséchée dont on rêve la déferlante d’eau en saison des pluies.





Les sanctuaires du groupe Sud sont tout aussi étonnants que ceux du groupe Nord visités la veille. Ici ce qui surprend, intrigue et amuse ce sont les fosses, les tunnels et les escaliers creusés dans la pierre et par lesquels on communique d’un édifice religieux à l’autre ; on s’y perdrait facilement !