Suite aux nombreuses
demandes -et plaintes- familiales et amicales de ne plus suivre nos tribulations en Afrique, je vous annonce que la mapasa familia revient sur vos
écrans très prochainement!
Le blog la mapasa familia à Kinshasa s’était
arrêté subitement en juin 2015, mon compte gmail auquel il était attaché s’étant
fait piraté je ne pouvais retrouver mes droits d’administrateur pour pouvoir l’actualiser.
Et puis la période aout 2015-juillet 2016 a été particulièrement chargée professionnellement
pour moi avec un engagement à 200% sur
un poste qui m’a laissé très peu de temps libre…donc le blog s’est tu.
Qu’est-ce
que vous avez manqué en RDC - saison 3 ?
Plein de choses évidemment, la première rentrée scolaire des mapasa très fiers avec leur cartable sur le dos, le carré court d’Aziyadée allongeant encore sa ligne de silphide, les pitreries de Circé et les réflexions de Barnabé, les fêtes kinoises avec les copains (si, si finalement, il est revenu Stromae!), nos escapades gastronomique dans les vignobles sud-africain de Franschhoek, frigorifique à Ankara pour le jour de l’an avec les copains, paradisiaque dans le lagon de Zanzibar (depuis Barnabé ne jure que par cette ile), le fleuve Congo et ses bancs de sable chaque fois différents, les adieux au pays et à la petite troupe qui s’est si bien occupée des enfants et de nous pendant trois ans…Les jours s’annoncent difficiles en RDC avec cette élection présidentielle qui n’aura pas lieu en fin d’année et le très probable retour de la violence politique qui s’est déjà exprimée à l’occasion de la marche de l’opposition du 19 septembre dernier (voir l'article: RDC: affrontements meurtriers pendant une manifestation de l'opposition paru dans le journal Le Monde). Nous avons longuement hésité à rester une année supplémentaire, puis nous avons fait le choix de partir, pour ne pas revivre une évacuation comme celle du Yémen qui plus est cette fois avec trois petits enfants.
Plein de choses évidemment, la première rentrée scolaire des mapasa très fiers avec leur cartable sur le dos, le carré court d’Aziyadée allongeant encore sa ligne de silphide, les pitreries de Circé et les réflexions de Barnabé, les fêtes kinoises avec les copains (si, si finalement, il est revenu Stromae!), nos escapades gastronomique dans les vignobles sud-africain de Franschhoek, frigorifique à Ankara pour le jour de l’an avec les copains, paradisiaque dans le lagon de Zanzibar (depuis Barnabé ne jure que par cette ile), le fleuve Congo et ses bancs de sable chaque fois différents, les adieux au pays et à la petite troupe qui s’est si bien occupée des enfants et de nous pendant trois ans…Les jours s’annoncent difficiles en RDC avec cette élection présidentielle qui n’aura pas lieu en fin d’année et le très probable retour de la violence politique qui s’est déjà exprimée à l’occasion de la marche de l’opposition du 19 septembre dernier (voir l'article: RDC: affrontements meurtriers pendant une manifestation de l'opposition paru dans le journal Le Monde). Nous avons longuement hésité à rester une année supplémentaire, puis nous avons fait le choix de partir, pour ne pas revivre une évacuation comme celle du Yémen qui plus est cette fois avec trois petits enfants.
Et c’est donc un peu
tard (mai 2016) que nous avons finalement accepté de poser nos valises en Ethiopie pour les trois prochaines
années. La pause de l’été fut chaude et savoureuse et c’est donc complètement
impréparés que la mapasa familia a débarqué à Addis Abéba le 22 aout dernier
en short (ou presque) en pleine saison
des pluies subissant un choc thermique que je ne m’imaginais pas possible en
Afrique passant de la lumière et des températures caniculaires de l’Europe au
plafond gris et froid du haut plateau d’Addis !
Depuis les choses se
mettent en place petit à petit. Après un mois de camping dans une maison de
passage dans le quartier de Kazanchis, nous avons défait nos valises dans notre
nouvelle maison de Bole, la réception de notre déménagement devra encore attendre.
Les enfants ont tous trouvé une place à l’école. Aziyadée a débarqué 15 jours
après la rentrée officielle à l’école internationale d’Addis et poursuit son adaptation
au système d’enseignement anglophone. Il
a fallu un peu batailler pour les jumeaux mais ça y est, après un essai peu
concluant de quelques heures l’après-midi à l’autre bout de la ville, ils sont finalement
inscrits pour la journée complète à 10 minutes en voiture de la casa. Renwick a démarré
son nouveau poste sur les chapeaux de
roue compte tenu de l’actualité politique chargée en Ethiopie (voir le récent article sur l'Ethiopie paru dans le journal Le Monde). Quant
à votre serviteur, elle a mis ses neurones sur pause jusqu’en décembre après
la surchauffe de l’année passée et la promesse faite aux enfants d’être
davantage présente, assure la logistique de l’installation et découvre Addis-Abéba
dans la petite voiture bleue d’Habtamu avec le sentiment d’une liberté retrouvée.
A très bientôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire