Drapeaux de sortie

Plus de 150 nationalités se côtoient à l’école internationale d’Addis-Abeba ou est inscrite Aziyadée et ce samedi on célébrait donc à grand coups de drapeaux, de danses et de cuisine du monde, une matinée  culturelle- un peu folklorique- très colorée. La délégation française n’était composée que de 4 familles dont deux bi-nationales si bien que les enfants n’étaient pas plus de 6 à porter les couleurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, mais on faisait quand meme mieux que la Finlande devant nous avec un seul representant….‘Good day’, ‘bonjour’, ‘Salam Aleikum’, ‘Mbote’ ‘Bon dia’ 'Sabadii'  et j’en passe, on a révisé les bonjours de la planète et calé sur un grand nombre de drapeaux…heureusement Barnabé avait son livre pour nous aider à tricher !

Eucalyptus

Petit tour dans la forêt d’eucalyptus d’Entoto sur les hauteurs d’Addis-Abeba, le poumon vert de la capitale éthiopienne a quelques 1700 mètres d’altitude. Cinq mois qu’il n’a pas plu, l’herbe des hauts plateaux est bien sèche et le sol de la forêt  craquèle sous nos pas. Les petits ont emporté leur sac à dos d’aventurier et observent les oiseaux et autres singes grimpés jusqu’au fait des arbres. Deux heures de marche aller et retour jusqu’à la falaise des hyènes…que pour le coup nous n’aurons pas vues !

 

Pirates du Nil

Retour sur une petite excursion faite en décembre 2017 à Khartoum, le temps d’une formation de quelques jours en leadership avec mes collègues de l’ONG Plan. Nous passions nos journées enfermés dans un hôtel en forme d’œuf (construit sur fonds libyens et maintenant géré par l’Etat soudanais) et des que l’occasion s’est présentée de nous échapper pour monter sur les pirogues qui nous narguaient en contrebas de l’hôtel, nous n’avons pas hésité! L’idée était de se rendre à la jonction des deux Nil, le Nil blanc et le Nil bleu que l’on ne départage pas par leur couleur terre assez uniforme mais par leur différentiel de débit. Le fougueux Nil bleu qui prend sa source sur les hauts plateaux éthiopiens à proximité de Bahir Dar a tendance a débouler dans la plaine soudanaise avec force courant et remous, on ne reste donc pas vraiment longtemps sur son lit, le bateau ayant tendance à tourner en rond sur lui-même comme une toupie ! Bref c’était sympa de pouvoir s’échapper un peu...