dimanche 23 octobre 2016

Kenya - Diani # 4 - Starfish



Et pour finir en beauté, une partie de pêche à l’étoile de mer dans le lagon au bord du récif…magique !











Kenya - Diani # 3 - Shimba Hills



Sur les hauteurs de Diani, à une heure de route se trouve le parc naturel de Shimba Hills. Evidemment ce n’est pas Masai Mara mais compte tenu du fait que cet espace n’abrite que 4 girafes et que nous en avons vu deux,  nous étions très satisfaits de notre sortie. En revanche  nous n’avons pas vu la défense d’un éléphant dont la population est toutefois estimée à une petite cinquantaine. Vallonné et couvert de forêt, la faune du parc semble s’offrir uniquement aux plus chanceux  et comme dirait l’autre, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Aziyadée à l'avant poste

pause café

ce babouin est venu chiper une crêpe dans notre voiture

Optimiste, Barnabé avait mis son tee-shirt éléphant

twigas !

et cerise sur le gâteau, elles étaient très très proches


descente d'une heure vers une cascade, Azi ne résiste pas a son escalade

Circé se croit à la plage !


Kenya-Diani # 2- 50 shades of blue



La plage de Diani, l’océan indien, on ne s’en lasse pas, le matin, le soir, à marée haute ou basse ; bref  si la haut, l’installation de l’automne et les prémisses de l’hiver vous donnent le bourdon, plongez les yeux dans le bleu !













Kenya-Diani # 1 - the house

 

Escapade sur la côte kenyanne, au sud de Mombasa, deux heures de vol direct, pour les vacances des enfants. Location de dernière minute qui s’est avérée parfaitement adaptée à notre besoin de refaire le plein de soleil, d’iode et de sommeil après nos deux mois d’installation à Addis-Abeba. Une semaine passée en maillot du matin au soir- excepté notre incursion dans la réserve de Shimba Hills- à nager, à siester et à manger la pêche du jour. Les petits auront appris à Diani à se délester des bouées pour flotter, et hop un souci en moins !


 













 

Etat d'urgence



Le gouvernement Ethiopien a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble de son territoire le 9 octobre dernier après des mois d’une forte contestation politique dans les régions Amhara et Oromia et une tragédie en marge d’un festival culturel oromo qui a vu la mort par étouffement de dizaines de civils pris au piège d’un mouvement de foule.
 
La France aussi vous me direz est en état d’urgence depuis  les attentats du 13 novembre 2015 mais à regarder la liste des pays, notamment sur le continent africain qui ont mis en place un état d’urgence et la durée moyenne des mesures ‘exceptionnelles’ mises en place, on peut craindre que la totalité de notre expatriation en Ethiopie se fasse sous ce régime d’exception.
 
Première conséquence sur notre quotidien : notre liberté de mouvement dans le pays est désormais restreinte (nous ne pouvons pas nous déplacer au-delà d’un rayon de 40 kilomètres autour d’Addis Abeba) et soumise à l’approbation des autorités éthiopiennes. Un air de déjà vu qui je l’espère vivement ne nous empêchera pas de découvrir ce pays sur lequel nous venons tout juste de poser un pied.

Meskel

 
Image empruntée a Alligan travel's blog- WordPress.com

La fête de Meskel (qui signifie ‘croix’), célébrée le 27 septembre est l’une des fêtes chrétiennes orthodoxes les plus importantes en Ethiopie après Timket. C’est tout d’abord une fête religieuse dédiée à la croix (true cross) sur laquelle fut crucifiée Jesus Christ. Les cérémonies les plus spectaculaires ont lieu à Addis Abeba sur la place Meskel, lieu dédié à cette manifestation, ou convergent des milliers de personnes pour assister à la mise à feu d’un immense bûcher en mémoire du geste de l’impératrice Hélène qui eut la révélation que la fumée du brasier s’incurverait et désignerait ainsi l’emplacement ou la sainte croix était enterrée.

 

 


C’est ensuite une célébration du nouvel an éthiopien qui officiellement a eu lieu deux semaines auparavant, le 11 septembre ou famille et amis en tenues traditionnelles se réunissent pour partager repas, musique et danses. A l’école d’Aziyadé, le joru de la célébration de Meskel, tous – je dis bien tous- les élèves et enseignants étaient habillés de manière traditionnelle ce jour-là. Heureusement que j’avais dégotté la veille en catimini une tenue pour Aziya qu’elle fut très fière de porter…avec ses baskets !

 

C’est enfin la célébration de la fin de la saison des pluies et du retour du printemps (Tseday) avec la floraison d’une sorte de marguerite jaune (Yadey Ababa) qui annonce les journées ensoleillées à venir.

 

L’Ethiopie est le seul pays au monde à célébrer l’exaltation de la sainte croix et a demandé le classement de la fête de Meskel au patrimoine culturel de l’humanité